Développer ses plan-films
Pour les quelques excentriques qui continuent à faire de la photographie à la chambre grand format, une question se pose assez vite, celle du développement des plan-films.
Pas de laboratoire tout près, j’ai donc laissé tomber l’idée de travailler en couleur (d’autant que mes appareils numériques font plutôt bien le job sur ce créneau). Je me suis donc replongé il y a peu de temps dans les mystères et la magie du développement noir et blanc des négatifs grand format.
Passée l’exaltation des premiers films développés en cuvette, il m’a fallu trouver une solution un peu plus rationnelle : à 11min de révélateur, le traitement complet arrive vite à 15 minutes, à réaliser dans le noir complet. On a vite fait de passer des après-midi entières dans l’obscurité du labo (et c’est assez peu agréable, surtout quand le soleil brille dehors).
Voici donc quelques retours d’expériences sur les matériels disponibles pour augmenter un peu son ratio de films développés par demi-journée.
En cuvette
Je viens d’en parler. Pratique, mais on passe du temps dans le noir et il est recommandé d’avoir une bonne géographie intérieure, parce qu’on a vite fait de perdre le nord. Un quart d’heure par film, parfois pour deux films si on est doué et que l’on n’a pas peur de rayer ses films.
Bilan : marche nickel, mais à réserver pour les coups d’un soir.